C’est un jour à marquer d’une pierre blanche pour les Bleus ! Jason Lamy Chappuis a remporté ce midi le Gundersen de Kuusamo, tandis que son voisin jurassien Sébastien Lacroix a décroché la troisième place, son tout premier podium individuel en Coupe du monde, derrière le Norvégien Magnus Krog.
Un Jason impérial
Dès le concours de saut du matin, Jason Lamy Chappuis avait pris les devants, et il n’a laissé aucune chance à ses poursuivants lors de la course. Toujours maître de son effort, il a maintenu une avance confortable d’une vingtaine de secondes sur un groupe de chasse composé de noms prestigieux comme Magnus Krog, Mario Stecher, Berni Gruber et Sébastien Lacroix.
Quand je regarde Jason courir, j’ai toujours ce frisson d’admiration. C’est un athlète qui semble voler au-dessus des autres. Je me souviens d’un hiver où je l’ai vu de près lors d’un rassemblement au Jura. Ce qui m’avait frappé, c’était son calme absolu avant une compétition. En le voyant, on comprenait pourquoi il domine ce sport.
Une bataille de titans pour le podium
Si Jason a filé vers sa 21ᵉ victoire en Coupe du monde, la lutte pour la deuxième place a été féroce. Magnus Krog et Sébastien Lacroix se sont livrés un duel haletant, jusqu’à un sprint final qui a nécessité une photo-finish pour les départager. Lacroix, enfin sur le podium après 114 départs en Coupe du monde, n’a pas caché son émotion : « C’est mon premier podium individuel, j’attendais ça depuis tellement longtemps. C’est une journée vraiment spéciale. »
Le président du conseil général du Jura, Christophe Perny, n’a pas tardé à réagir : « Super content pour lui ! Il le mérite, et j’espère que cela va être le déclic pour lui permettre de franchir un cap. Avec lui, c’est le Jura qui brille ! »
Des Bleus en forme, malgré des déconvenues
François Braud, qui avait signé une belle performance lors du saut, a malheureusement été disqualifié avant la course. Maxime Laheurte, quant à lui, termine 13ᵉ, une place encourageante.
Demain, place au team sprint, où les Bleus auront une belle carte à jouer. Je me souviens d’avoir suivi une édition précédente de cette épreuve, emmitouflé dans mon manteau au bord de la piste. L’ambiance était électrique, et l’espoir tricolore palpable. Cette énergie, on la retrouve toujours quand il s’agit des combinés français. L’histoire est définitivement en marche !